الخميس، 2 أبريل 2009

La France souligne le ton avec la Chine




Les autorités chinoises réaffirme qu'elle s'en tient à la politique d'une seule Chine et souhaite que la France maintienne sa position sur le Tibet


La Chine a demandé jeudi 2 avril à la France d'honorer ses engagements concernant le Tibet, au lendemain de la publication d'un communiqué conjoint des deux pays dans lequel Paris réaffirme qu'il ne soutiendra pas l'indépendance du Tibet.
Ce communiqué, suivi d'une rencontre mercredi soir à Londres en marge du sommet du G20 des présidents Nicolas Sarkozy et Hu Jintao, a scellé la normalisation des relations franco-chinoises après une brouille de plus de quatre mois consécutive à un entretien entre Nicolas Sarkozy et le dalaï lama, leader tibétain, en Pologne.

"Décision prise par le général de Gaulle"


"Nous espérons que la France suivra les principes et l'esprit du communiqué et œuvrera avec la Chine à la promotion d'un développement sain et stable des relations bilatérales", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Qin Gang, lors d'un point de presse régulier.
"La France a pris un engagement solennel. La position de la France est explicite et claire", a-t-il dit.
Le communiqué conjoint, fruit d'âpres négociations entre les deux pays dans lesquelles chaque mot a été pesé, souligne que "dans le respect du principe de non-ingérence, la France récuse tout soutien à l'indépendance du Tibet sous quelque forme que ce soit".
"La France mesure pleinement l'importance et la sensibilité de la question du Tibet et réaffirme qu'elle s'en tient à la politique d'une seule Chine et à sa position selon laquelle le Tibet fait partie intégrante du territoire chinois, conformément à la décision prise par le général de Gaulle qui n'a pas changé et ne changera pas", ajoute le texte.

"Le dalaï lama visent à diviser la mère-patrie"


Qin Gang, auquel on demandait si la France, par ce communiqué, s'engageait à ne pas recevoir le dalaï lama sur son territoire, a simplement réitéré la formule martelée par le ministère: "Nous sommes opposés aux activités à l'étranger du dalaï (lama) qui visent à diviser la mère-patrie. Nous nous opposons résolument à tout contact officiel entre des dirigeants ou hauts responsables avec le dalaï lama".
Le chef spirituel des bouddhistes tibétains exilé en Inde depuis 50 ans est accusé par Pékin de lutter pour l'indépendance du Tibet, mais il ne réclame qu'une large autonomie pour la région sous tutelle chinoise.
La reprise à haut niveau des relations sino-françaises intervient après une période de brouille en raison de divergences sur le Tibet.

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